L’Histoire de la langue bretonne

Réalisés par la société Noz Images, ces films mettent en scène Erwan Vallérie, qui s’est particulièrement penché sur le sujet et qui lui a consacré un ouvrage : L’art et la manière de prononcer ces sacrés noms de lieu de Bretagne ; Douarnenez, le Chasse-Marée / Ar Men, 1996.
Sont présentés les principales difficultés de prononciation des noms de lieux par la population extérieure (et aussi de Bretagne !) et apporte une explication logique à ce qui semble incohérent…
Ils expliquent également, à partir de l’histoire du recul du breton et de l’emprunt de noms de lieux par la langue romane, la formation de deux dialectes principaux à partir du XIe siècle mais dont l’origine est liée à l’arrivée des Bretons en Armorique.

Sport à haut risque, la prononciation des noms de lieux bretons reste une énigme. Derrière l’absence totale de cohérence se cache pourtant une explication logique. La forme revêtue en français par les noms de lieu bretons est le résultat, non pas d’une déformation, mais d’un emprunt linguistique, soumis à des lois rigoureuses.
Une interview d’Erwan Vallerie, Docteur en histoire des civilisations celtiques.
Plus d’infos sur le portail Bretania.bzh : bretania.bzh/exploitation/la-prononciation-du-breton.aspx

L’utilité des noms de lieux et la différence entre les deux régions
La langue bretonne est une langue de la famille brittonique du sud-ouest qui a assimilé, lors des arrivées successives des Bretons, les résidus du gaulois en Armorique d’autant plus facilement qu’il était lui-même très proche du brittonique du fait des relations ininterrompues entre la péninsule et l’île depuis l’Antiquité.
A partir du XIIe siècle le breton s’éloigne des autres langues britonniques et voit apparaître un dialecte dans le pays de Vannes, sous l’influence de la langue romane.

Cartographie de l’évolution
La langue bretonne est une langue de la famille brittonique du sud-ouest qui a assimilé, lors des arrivées successives des Bretons, les résidus du gaulois en Armorique d’autant plus facilement qu’il était lui-même très proche du brittonique du fait des relations ininterrompues entre la péninsule et l’île depuis l’Antiquité.
A partir du XIIe siècle le breton s’éloigne des autres langues britonniques et voit apparaître un dialecte dans le pays de Vannes, sous l’influence de la langue romane.