L’art d’organiser des courses cyclistes en Bretagne

Une course à Saint-Nicolas-du-Pélem au début du XXe siècle. Musée de Bretagne : 986.0001.1974.

Avec près de 300 000 spectateurs au tournant des années 2000, le Grand Prix Ouest-France, organisé à Plouay, symbolise à lui seul la ferveur que suscitent en Bretagne les courses cyclistes. Or, si la réussite de tels événements tient évidemment à la popularité de la bicyclette dans la région, elle résulte également de la capacité des organisateurs à mobiliser, chaque année, des investisseurs et des bénévoles. Il est vrai que la Bretagne dispose d’une expérience vieille de plus d’un siècle.

Une tradition précoce

Les premières courses cyclistes sont organisées dans la péninsule armoricaine dès la fin du XIXe siècle. À l’époque, les courses de villages se multiplient grâce à l’essor des associations vélocipédiques. Ces dernières organisent en effet des épreuves durant lesquelles les concurrents alternent les courses de vitesse et les courses d’agilité, épreuves dont le but est de rouler… le moins rapidement possible. Le succès du premier Paris-Brest-Paris, en 1891, incite de nombreux clubs à organiser leur propre épreuve d’endurance à l’image de Paris-Nantes-Paris en 1892, de Morlaix-Guipavas en 1892, ou encore de Rennes-Brest-Rennes en 1894… Complexes à mettre en place, ces épreuves ne parviennent pas à se pérenniser.

Lors du départ de la sixième et dernière étape du Tour de France, le 18 juillet 1903, à Nantes. Musée de Bretagne : 996.0061.10.
Lors du départ de la sixième et dernière étape du Tour de France, le 18 juillet 1903, à Nantes. Musée de Bretagne : 996.0061.10.

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