Ce Brest dont il ne restait rien

Récit de la reconstruction de Brest, ou comment une génération est parvenue à extirper une ville des ruines.

En septembre 1944, Brest est une ville martyre. Après 165 bombardements aériens et un siège de 45 jours, il ne reste presque plus rien de la ville. Sur 16 500 bâtiments d’habitation, 13 000 sont sinistrés : les dégâts sont considérables.
Vingt ans après, Jean Le Goualch présente avec enthousiasme sa ville qui a su se relever après un tel traumatisme. Les magasins de grandes marques fleurissent rue de Siam, où il fait désormais bon se balader. En centre-ville, vers l’avenue Clemenceau et la place de la Liberté, la circulation est facilitée par la construction d’artères plus larges. Les édifices religieux et bâtiments publics sont reconstruits dans un modernisme absolu.
Une liaison aérienne est mise en place vers Paris, les activités portuaires sont en augmentation, et Brest devient ville universitaire. À cela s’ajoute une démographie en plein essor : de 110 000 habitants en 1954, la cité industrielle passe à 150 000 en 1964.

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29266 Brest
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