Treuzkas : le jeudi 20 novembre 2014

Une grande journée professionnelle de réflexion et de recherche artistiques (Treuzkas=transmettre) dans le domaine des musiques traditionnelles est organisée le jeudi 20 novembre 2014 à l’Université de Rennes 2.

Dans le cadre de ses activités de recherche, en partenariat avec l’Université Rennes 2 et de nombreux acteurs professionnels du secteur musical en Bretagne, le Pont Supérieur propose une journée de rencontre sur la transmission des musiques traditionnelles aujourd’hui, qu’il s’agisse de formation, de pratique, de diffusion ou de création.

Transmettre ?

Cette question centrale dans toute tradition musicale se repose à chaque génération. L’époque actuelle a parfois l’impression que la tâche a été rendue plus ardue par la modernité, les médias de masse et la multiplicité des culturels en présence. De plus, il apparait souvent difficile d’envisager la tradition comme relevant aussi du présent. La pratique contemporaine des musiques bretonnes, dans sa diversité, témoigne pourtant de ce caractère vivant et pluriel d’une tradition qui se renouvelle sans cesse et se conjugue au quotidien.

Cette journée posera trois questions principales :

  • Quels dispositifs concrets sont mis en place pour que la musique « se transmette »?
  • Comment une approche scientifique – la boîte à outils de l’ethno-musicologie peut-elle être pertinente pour aborder les patrimoines musicaux traditionnels dans la perspective de la pratique ?
  • En quoi les lieux où sont diffusées les musiques traditionnelles aujourd’hui, en Bretagne et ailleurs, sont-ils révélateurs de visions de la musique et de croyances sur ce qu’est ou devrait être la tradition ?

Cette journée est proposée par le Pont Supérieur (pôle d’enseignement supérieur spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire) co-organisée avec l’Université Rennes 2, avec la collaboration de Dastum, la FAMDT et l’AEMDT.

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Renseignements :

Entrée libre sur inscription
contact@lepontsuperieur.eu
www.lepontsuperieur.eu

[Télécharger le programme complet de la journée en PDF]

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Colloque International : Minorités et mondialisation – 23&24 octobre à Rennes

Bretagne Culture Diversité organise, en partenariat avec l’équipe  de recherche Ermine (CRBC Rennes, ÉA 4451), un colloque international les 23 et 24 octobre 2014 à Rennes sur le thème des minorités et des identités culturelles face à la globalisation. Ces journées mettront à l’honneur la République de Sakha (au nord-est de la Sibérie).

La globalisation de la planète s’accompagne, paradoxalement, d’un regain d’activité des minorités de toute sorte. Toutefois, s’agit-il vraiment d’un paradoxe ? Une relation dialectique n’unirait-elle pas, au contraire, les deux phénomènes ?

Par son caractère homogénéisant, la mondialisation constitue une menace pour les spécificités culturelles et même parfois pour les moyens de subsistance des minorités. Cependant, son action de nivellement provoque des réactions contraires, en termes d’efforts de sauvegarde des cultures spécifiques, et de revendication d’autonomie.

De plus, parce qu’elle sape les autorités traditionnelles – en particulier les États-nations –, la mondialisation peut favoriser l’émergence d’acteurs infra et supra-étatiques, contribuant ainsi à une redéfinition de la souveraineté.

Enfin, la progression du sentiment de tous appartenir à un même « village planétaire », le développement d’une conscience collective des risques communs encourus par l’humanité et le renforcement des mouvements de population à travers le monde laissent le champ libre à l’apparition de nouvelles façons de concevoir l’intégration de l’altérité dans les sociétés démocratiques.

C’est dans ce contexte que l’association Bretagne Culture Diversité organise, en partenariat avec l’équipe de recherche Ermine, le colloque « Minorités et Mondialisation », qui mettra à l’honneur la République de Sakha (au nord-est de la Sibérie).

Cette première édition sera structurée autour de trois temps forts :

Penser – Quatre interventions théoriques sur les minorités et les questions d’identité dans une société globalisée ;

Découvrir – Quatre interventions relatives à la République de Sakha ou Yakoutie ;

Décrypter – Quatre interventions relatives à des questions d’actualité  avec, cette année, une attention particulière portée à la Catalogne et l’Écosse, sur lesquelles les projecteurs sont actuellement braqués.

[Consulter le programme]

Inscription au colloque

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Bed – (Bretagne et diversité) : près de 400 films à découvrir en ligne

Inaugurée lors du 37e Festival de cinéma de Douarnenez, la plateforme audiovisuelle Bed (Bretagne & diversité) donne accès à près de 400 films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde.

Ce projet, produit par Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù, est réalisé par Caroline Troin, programmatrice et codirectrice pendant vingt ans du Festival de cinéma de Douarnenez, aujourd’hui membre fondatrice de l’association Rhizomes, en partenariat avec les associations Daoulagad Breizh et Festival de cinéma de Douarnenez.

S’appuyant notamment sur le travail de programmation et les centres de ressources de ces deux associations et sur la connaissance acquise par Caroline Troin au cours de sa vie professionnelle, cette plateforme rassemble sur un lieu unique des films emblématiques de la diversité culturelle, formidable occasion de découvrir cette diversité par le prisme de l’audiovisuel et du travail de réalisateurs. Un zoom important est consacré aux réalisateurs bretons.

La simple mise à disposition ne suffit pas pour autant et une importante documentation a été rassemblée, proposant :

  • une fiche descriptive pour quelque 370 films
  • 100 films directement accessibles
  • 66 portraits de réalisateurs
  • 9 peuples présentés
  • le rappel de la programmation du Festival de cinéma de Douarnenez ces 36 dernières années.

Un moteur de recherche permet de retrouver ces films par thématiques, peuples, réalisateurs ou dates de programmation à Douarnenez, ou encore en pointant l’index de votre souris sur un planisphère.

Cette plateforme gratuite, si elle passionne cinéphiles, réalisateurs, programmateurs et habitués du festival, s’adresse à tout un chacun et permet de découvrir de chez soi les problématiques propres aux peuples minorisés. On trouve à chaque fois au minimum un extrait du film, et notons que cent d’entre eux sont directement accessibles en intégralité sur la plateforme. Des liens sont disponibles pour louer ou acheter le DVD des autres films, ou pour les voir en VOD lorsque c’est possible.

Pour vous y rendre : www.bretagne-et-diversite.net

BED – La plateforme audiovisuelle « Bretagne et Diversité »

Inauguration de la plateforme audiovisuelle BED (Bretagne & Diversité) lors du 37e Festival de cinéma de Douarnenez.

Ce projet, produit par BCD/Sevenadurioù, est réalisé par Caroline Troin, programmatrice et codirectrice pendant 20 ans du Festival de cinéma de Douarnenez, aujourd’hui membre fondatrice de l’association Rhizomes, en partenariat avec les associations Daoulagad Breizh et Festival de cinéma à Douarnenez.

S’appuyant notamment sur les centres de ressources de ces deux associations et sur la connaissance acquise par Caroline Troin au cours de sa vie professionnelle, cette plateforme rassemble sur un lieu unique des films emblématiques de la diversité culturelle, formidable occasion de découvrir cette diversité par le prisme de l’audiovisuel et du travail de réalisateurs. Un zoom important est consacré aux réalisateurs bretons.

[bloc-gris]La simple mise à disposition ne suffit pas pour autant et une importante documentation a été rassemblée proposant :

  • une fiche descriptive pour quelque 370 films
  • 100 films directement accessibles
  • 66 portraits de réalisateurs
  • 9 peuples présentés
  • le rappel de la programmation du Festival de cinéma de Douarnenez ces 36 dernières années.[/bloc-gris]

Un moteur de recherche permet de retrouver ces films par thématiques, peuples, réalisateurs ou dates de programmation à Douarnenez, ou encore en pointant l’index de votre souris sur un planisphère.

Cette plateforme gratuite, si elle passionne cinéphiles, réalisateurs, programmateurs et habitués du festival, s’adresse à tout un chacun et permet de découvrir de chez soi les problématiques propres aux peuples minorisés. On trouve à chaque fois au minimum un extrait du film, et notons que cent d’entre eux sont directement accessibles en intégralité sur la plateforme. Pour les autres films des liens sont disponibles pour louer ou acheter le DVD, ou pour le voir en VOD lorsque c’est possible.

Pour vous y rendre : www.bretagne-et-diversite.net

Nous avons reçu : le premier album du Gipsy Burek Orkestar

BCD/Sevenadurioù à récemment reçu le 10e album de la collection Inna+ du label musical breton Innacor.

Cet album est celui du Burek Orkestar, la rencontre de la fanfare bretonne BUREK avec les cuivres macédoniens du quartier tzigane de Mahalla à Kocani. Ce premier disque est le fruit d’échanges artistiques entre la Bretagne et Kocani, portés par La Grande Boutique (Innacor) et la Compagnie Hirundo Rustica depuis 4 ans.

Sous l’impulsion du saxophoniste Fanch Martres, la fanfare Burek s’allie aux musiciens virtuoses de la capitale macédonienne Kociani et à la bombarde de Gaby Kerdoncuff pour donner naissance au Gipsy Burek Orkestar. Un mix original nettement influencé par les musiques de Serbie, Macédoine ou encore de Thrace Turque, avec un style personnel, urbain et électrique pour certains, issus de la musique populaire bretonne pour d’autres.

L’album sortira officiellement le 26 mai 2014. Si vous souhaitez les voir se produire, voici quelques dates de leur prochaine tournée :

31 mai : Rencontre Internationale de la Clarinette Populaire à Glomel

10 juin : Festival de Roznystock en Pologne

24 juillet : Temps Fête à Douarnenez

16 août : Sziget Festival en Hongrie

Plus d’informations : www.innacor.com ou www.hirustica.com

Gipsy Burek Orkestar from Cie Hirundo Rustica on Vimeo.

Bécédia – Un monde de Carnavals le 18 avril dernier à Nantes

Le vendredi 18 avril dernier, quelques jours après le Carnaval de Nantes, Bécédia, l’université populaire itinérante mise en place par Bretagne Culture Diversité faisait escale à la maison de quartier de l’île de Nantes afin de se consacrer au carnaval, son histoire, sa diversité… ici et ailleurs…

Il existe une multiplicité de carnavals en France et dans le monde, aux couleurs et aux formes variables d’un défilé à un autre. Qui sont ceux qui font le carnaval ? Quels sont les enjeux liés à la transmission des savoir-faire carnavaliers ? Commet assurer l’avenir de ces pratiques festives, véritable élément de notre patrimoine culturel immatériel ? Autant de questions en attentes de réponses lors de la rencontre organisée à Nantes. Pour cela BCD/Sevenadurioù avait réuni pour l’occasion des spécialistes passionnés et acteurs du Carnaval :

Nathalie Gauthard, ethnoscénologue, maître de conférences à Nice et présidente de la Société française d’ethnoscénologie, a débuté la session en abordant la question des pratiques carnavalesques, mascarades, fêtes processionnelles… Elle a notamment défini ce que l’on entend par « carnaval », en reprenant une citation Goethe « Le carnaval est une fête populaire qui, à vrai dire, n’est pas donnée au peuple mais que le peuple se donne à lui-même. »

Blodwenn Mauffret, docteure en études théâtrales, s’est ensuite intéressée à la transmission des différents types de savoirs liés au carnaval en les distinguant en trois catégories : les « savoirs imaginaires », de l’ordre du récit, qui apportent la définition de la fête mais aussi les croyances et les mythes qui y sont liés ; on trouve ensuite les « savoir-faire » qui sont tout simplement liés aux techniques que l’on apprend et qui permettent de construire physiquement le carnaval (ex : masques, chars…) et enfin les « savoirs-corps » qui définissent les différentes émotions que l’on ressent lors de la pratique du carnaval (danse, transe…).

Après avoir posé les bases théoriques autour du carnaval, Bécédia avait invité des acteurs de ces rassemblements festifs.

Daniel Dupouet, tout d’abord, est venu avec son expérience de près de 50 années de carnavalier. Il est passé maître dans l’art de la fabrication des grosses têtes qui défilent à Nantes à la mi-carême. Il a évoqué son parcours de carnavalier, nous a présenté son savoir-faire et son engagement au sein du carnaval nantais. Il a conclu son intervention en s’interrogeant sur l’avenir, évoquant le peu d’intérêt des jeunes pour la confection des grosses têtes, leur préférance allant aux chars.

Enfin, Carole Tymen a traversé la Bretagne pour nous parler de ce qui se passe chez les « penn sardin ». Qu’est-ce que les Gras de Douarnenez ? Que s’y passe-t-il ? Comment faire face aux différents enjeux liés à la pérennité du carnaval ? Nous avons eu le plaisir de partager son expérience de carnavalière douarneniste devenue aujourd’hui organisatrice de l’événement.

Jeunes et bretons : Portrait d’une jeunesse afro-armoricaine

Vincent Paulic nous propose un regard différent sur l’identité bretonne, à travers le ressenti de ceux qu’il nomme les Afro-armoricains.

Ces jeunes qui ont un parent d’origine africaine voient souvent leur entourage retenir leur ascendance africaine plutôt que leur identité bretonne, et ce, même s’ils sont nés sur le territoire, et malgré une éducation française, voire très centrée sur la culture bretonne. Vincent Paulic traite ce paradoxe en noir et blanc « à l’image du drapeau breton », pour apporter son interprétation et sa sensibilité aux questions de l’identité, l’appartenance et le regard des autres.

Un cliché, des clichés

À la faveur de différents projets, Vincent Paulic a eu l’occasion de travailler avec de nombreuses Bretonnes métisses. Un jour, une personne l’interpella en lui demandant pourquoi il ne travaillait jamais avec des Bretonnes, lui faisant comprendre par l’un de ces gestes subtils que la couleur de leur peau était le problème. La question surprit beaucoup le photographe car la jeune femme en question – Nolwenn – était une jeune Briochine. Si elle n’était pas Bretonne, alors qu’était-elle ? Et qu’est-ce qu’être Breton finalement ? L’idée de ce projet était née.

Afin d’étoffer sa réflexion, Vincent Paulic a interrogé tous les jeunes métis bretons de son entourage pour savoir comment ils se situaient dans la société bretonne et quelle était l’ampleur du décalage entre leur identité et ce que les autres pensaient d’eux.

Il commence son travail en juillet 2013. Équipé d’un fond blanc, d’une chambre photographique 4×5 et d’un enregistreur audio, il sillonne les cinq départements de la Bretagne. Au détour des rencontres faites et des témoignages collectés, il nous donne à voir le portrait d’une jeunesse bretonne, ses souvenirs et ses réflexions quant à la culture bretonne et au regard de l’autre.

Les membres du jury lycéen Ouest-France, en partenariat avec le festival Photoreporter, ont retenu à l’unanimité ce projet novateur et audacieux sur la jeunesse et l’identité bretonne.

Déconstruire les clichés dans une perspective générationnelle

Aujourd’hui, Vincent Paulic cherche à exposer ce travail dans de nouveaux lieux afin de créer des débats autour de l’identité bretonne mais également de l’intégration, et du regard des autres.

Parallèlement, le photographe continue son investigation sans se limiter à la jeunesse. Il souhaite recueillir les témoignages d’autres générations afin d’appréhender ce qui a évolué durant ces cinquante dernières années ou ce qui, au contraire, reste identique.

On ne peut qu’être séduit par la pudeur avec laquelle le photographe vient perturber nos inconscientes représentations des Bretonnes et Bretons d’aujourd’hui.

Pour découvrir en images ce projet, rendez-vous sur le site de Vincent Paulic http://vincentpaulic.fr.

Une seule et même porte d’entrée pour 350 000 documents : www.bretania.fr

Donner à voir et à comprendre la Bretagne et son histoire, dans toute sa diversité : c’est là toute l’ambition de Bretania, le tout nouveau Portail des cultures de Bretagne (www.bretania.fr). Initié par la Région Bretagne et animé par l’association Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù, il a été lancé officiellement le 14 février à Lorient, en présence de Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du Conseil régional à la culture, et Ronan Le Coadic, Président de BCD.

Véritable porte d’entrée ouvrant sur toutes les ressources culturelles et patrimoniales de la région, Bretania s’appuie à ce jour sur un réseau d’une dizaine de contributeurs (le CRBC, Cartolis, la Cinémathèque de Bretagne, Dastum, la Dépêche de Brest, l’INA Atlantique, le service de l’inventaire du Conseil régional, la bibliothèque numérique de l’Université de Rennes 2, la bibliothèque de Rennes Métropole, le KDSK). Partenaires du portail, ils ont réuni leurs fonds sonores ou visuels, collectés de longue date et déjà numérisés, pour mettre aujourd’hui à disposition du public un ensemble d’environ 350 000 documents numériques, enrichi de contenus éditoriaux.

Quels contenus ?

Depuis les enluminures du Moyen-Âge jusqu’aux articles de presse d’avant-guerre, en passant par les premières cartes postales du début du xxe siècle, la matière culturelle bretonne est immense. Bretania reflète cette richesse documentaire, proposée sous de multiples formes : sons, vidéos, images ou textes.

  • les archives du patrimoine oral, via l’association Dastum, offrent des ressources sonores et visuelles exceptionnelles, collectées depuis de longues années : chansons, musiques, contes, légendes, récits et témoignages ;
  • les inventaires patrimoniaux et architecturaux : le service de l’inventaire du Conseil régional y présente les notices réalisées sur le patrimoine bâti et le mobilier remarquable de Bretagne ;
  • les archives de la presse : la Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme, propose l’ensemble des articles publiés entre 1886 et 1944 ;
  • les archives audiovisuelles : la Cinémathèque de Bretagne mais aussi l’INA Atlantique constituent peu à peu la mémoire collective audiovisuelle de la région ;
  • les fonds d’iconographies, cartes, plans, manuscrits et autres livres rares : Cartolis, base de données du Cartopôle de Baud, propose par exemple 70 000 cartes postales anciennes de notre région.
  • Et aussi les bulletins des sociétés savantes, les fonds issus de la recherche universitaire (Rennes 2), les collections des musées, les Tablettes Rennaises de la bibliothèque numérique de Rennes Métropole, les fonds documentaires du KDSK et du centre de ressources bretonnes et celtiques (CRBC).

Un puissant moteur de recherche donnant accès à plusieurs bases de données

L’enjeu majeur de cette médiathèque du xxie siècle : permettre à tous de s’approprier ces éléments de la mémoire collective de Bretagne, pour mieux la comprendre, la transmettre et la réinventer.

Pour l’usager, il suffira de quelques clics et mots-clés sur www.bretania.fr pour accéder, via le moteur de recherche, à une matière jusqu’ici dispersée sur le Web au sein des bases de données des différents contributeurs.

Pour les partenaires qui, au fil de longues années de collectage et de numérisation, ont su conserver vivante la mémoire collective bretonne, le portail a l’avantage de mettre en avant leurs fonds tout en favorisant des visites plus approfondies sur leurs propres sites, que chacun continuera de gérer.

L’intérêt de Bretania est aussi d’avoir, en accord avec les contributeurs, enrichi les documents dits « primaires » de contenus éditoriaux (dossiers thématiques, frises, cartes, vidéos…) permettant au public de mieux décrypter les ressources mises à disposition. C’est là une part importante du travail de BCD.

Une médiathèque vivante et évolutive, appelée à s’enrichir

À l’avenir, pas question que Bretania en reste là : il s’agit d’un portail bien vivant qui sera complété, au fil du temps, de nouveaux apports et contributeurs, amenés progressivement à travailler en réseau.

L’équipe de Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù a aussi pour mission d’aller à la rencontre des détenteurs de données pour leur proposer un partenariat qui leur permettra de valoriser leur fonds, via le portail régional.

Parallèlement, BCD travaille à la diffusion du contenu du portail au sein d’autres sites, nationaux (Gallica) et internationaux (Européana), pour que cette matière bretonne circule librement sur la toile et dans le monde.

Devenir contributeur

Vous êtes une association, une structure publique ou privée détentrice de documents relatifs à la matière culturelle de Bretagne ?

Même si vos documents ne sont pas numérisés ou accessibles en ligne, l’équipe de Bretagne Culture Diversité étudiera avec vous les solutions pour mettre en valeur votre travail.

De nombreuses structures se sont déjà manifestées pour faire partie de ce projet ambitieux.

N’hésitez pas à nous contacter pour rejoindre le réseau des contributeurs !

Le documentaire « Quand le bilinguisme ouvre des portes » est en vente !

Le film Quand le bilinguisme ouvre des portes, réalisé par Anne Jochum et coproduit par Bretagne Culture Diversité / Sevenadurioù avec les productions Préparons demain et en partenariat avec Div Yezh, est en vente. Vous pouvez vous le procurer auprès de BCD / Sevenadurioù au prix de 12 € (ajouter 7 € de frais de port) uniquement pour les particuliers, pour cela contactez-nous. Pour les associations ou structures, contactez les productions Préparons demain.

Qu’est-ce que le bilinguisme ? Aujourd’hui, alors que la moitié de la planète vit dans un univers bilingue (ou plurilingue), élever son enfant dans cette réalité pose toujours question. Comment partager une langue avec un enfant ? Comment l’enfant structure-t-il l’arrivée de ses 2 langues ? Peut-il y avoir confusion ? Pourquoi ne répond-il pas dans la langue utilisée dans la question ? Et à l’école, en classe bilingue, l’enfant peut-il se débrouiller si les parents ne parlent pas cette langue ? Pourquoi lui transmettre une langue dont il ne se servira peut-être pas au quotidien ? Y a-t-il des langues de coeur ?

Le psycholinguiste, François Grosjean, nous apporte une précieuse lumière sur les nombreuses interrogations qui entourent la réalité des familles bilingues. Ses interventions, alternées avec celles du sociologue Ronan Le Coadic et de parents avec des profils et origines variés (turque, malgache, bretonne, portugaise…) nous permettent de pouvoir comprendre un peu mieux comment l’enfant s’organise pour gérer si bien ces différentes informations.

Intervenants :

– François Grosjean, Professeur Emérite en Psycholinguisme, Université Neuchâtel
– Ronan Le Coadic, Sociologue, Professeur en Culture et Langue bretonne, Rennes 2
– Armelle Le Coz, Directrice d’école, breton/français, Plomeur
– Guillaume Morvan, Enseignant breton/français, Saint-Brieuc
– Yannig Robin, Puériculteur, à l’origine de Divskouarn

En bonus :

– interview autour des mythes du bilinguisme
– interview autour de l’approche 1 personne/1 langue
– interview sur les apports cognitifs reliés au bilinguisme
– « Remi, histoire d’un parent bretonnant »
– « Katell et Tangi, témoignage sur les grands-parents »
– « Katell et Tangi, témoignage sur la transmission aux enfants »

Un flash mob à la sauce gavotte à Lannion

Un flash mob en breton était organisé le 23 novembre dernier à Lannion à l’initiative du collectif de soutien aux sans-papiers.

Près de 200 personnes se sont ainsi réunies en ronde pour chanter et danser une gavotte sur un texte composé par Claude Lintanf intitulé « Degemer mat er Republik », (Bienvenue en République). Ce texte invite la France, pays des droits de l’Homme, à se montrer plus accueillante envers les étrangers. L’action visait plus particulièrement à soutenir une famille albanaise qui réside à Lannion, menacée d’expulsion depuis le mois de juillet, et qui craint d’être victime de représailles si elle est expulsée vers son pays d’origine.

La vidéo réalisée sur place :