Catégorie : Patrimoine immatériel
C’est au tour du centre culturel « Jeu 2 mots » de Crevin d’accueillir l’exposition « À la découverte du patrimoine culturel immatériel en Bretagne » jusqu’au 28 septembre. Installée dans le hall cette exposition permettra aux visiteurs de (re)découvrir la richesse et la diversité culturelles de la Bretagne.
Cette exposition offre l’occasion d’aborder la Bretagne et son patrimoine à travers une réflexion sur les pratiques culturelles qui y sont présentes : leur vitalité, leur ancrage dans le quotidien, leur transmission et adaptation à la société contemporaine.
Illustrée par un ensemble de témoignages de porteurs de ces patrimoines vivants, cette exposition se veut tout en images et en sons : ouvrez grands vos yeux et vos oreilles et partez à la rencontre des richesses culturelles présentes en Bretagne !
Centre culturel Jeu 2 mots – 31 rue Bernard Picoult – 35320 CREVIN – 02 99 78 18 20 – jeu2mots@crevin.fr
[bloc-gris] Reportage au Lycée « Le Gros Chêne » à Pontivy avec les élèves de 1ère STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) et de leur enseignant Gaël LE DU. L’exposition a été installée et utilisée par les professeurs dans le cadre de la formation des élèves.
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Sujets abordés :
– Les domaines du patrimoine culturel immatériel présents en Bretagne :
- traditions et expressions orales
- arts du spectacle
- pratiques sociales, rituels et événements festifs
- connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
- savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
- langues
– Les thèmes abordés :
- la vivacité
- la transmission / l’intergénérationnalité
- la recréation / le renouvellement
- les sentiments d’appartenance et d’identité
– Les notions abordées :
- la convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
- la diversité culturelle
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L’exposition sera ensuite visible à Redon du 30 septembre au 29 octobre au 1er étage du Château de Caslou – Parc Anger.
Le Centre français du patrimoine culturel immatériel – Maison des Cultures du Monde organise son cinquième colloque international sur le thème « Transmettre ! Savoir-faire, métiers d’art et patrimoine culturel immatériel » le mardi 6 et mercredi 7 septembre prochains au Centre culturel et au CFPCI à Vitré.

Des écoles d’arts appliqués aux ateliers conservatoires, des compagnonnages aux dispositifs maîtres-élèves, la transmission des savoir-faire constitue un enjeu majeur des métiers d’art et de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Des États, des collectivités, des communautés et des individus ont tenté d’apporter des réponses à ce défi en développant, à des échelles diverses, différents systèmes de transmission dont les plus anciens ont traversé les siècles.
La formation, qui peut être institutionnalisée ou non, est parfois adossée à la promotion et la désignation, au moyen de titres variés, de celles et ceux qui maîtrisent le mieux ces techniques et métiers. Ainsi au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte marqué par les destructions et les pertes, le Japon met en place le système des « Trésors humains vivants », en vue d’assurer la sauvegarde des nombreuses connaissances et compétences artistiques et artisanales alors menacées de disparaître. C’est ce système qui, en 1993, inspire à l’Unesco le programme du même nom, afin d’encourager les États membres à distinguer les détenteurs les plus talentueux des expressions et des pratiques qui seront une décennie plus tard reconnues par la Convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), avec l’objectif de transmettre celles-ci aux générations futures. Ce programme donnera lieu, dans les années 90, à des déclinaisons diverses en fonction des contextes nationaux, dans plusieurs pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Europe, dont en France le dispositif « Les Maîtres d’art et leurs Élèves » créé en 1994 par le ministère de la Culture et de la Communication
Dans une perspective critique et comparative, des chercheurs issus de plusieurs disciplines (anthropologie, histoire, économie…), des responsables d’administrations ou d’établissements d’enseignement, des artistes et des praticiens, originaires du Japon, d’Italie, de Hongrie, de Belgique, de Suisse, et de plusieurs régions françaises, sont invités à partager leurs réflexions et leurs témoignages, à travers la présentation et l’évaluation critique de différents dispositifs formels, non-formels ou mixtes, de projets et d’expériences mis en œuvre en Bretagne et dans d’autres territoires en France, en Europe et dans le monde.
Ces rencontres sont organisées dans le cadre du colloque annuel de l’ethnopôle CFPCI – pôle national de recherche et de ressources en ethnologie – autour des politiques du patrimoine culturel immatériel et de leurs effets, à l’occasion de l’exposition « Maîtres d’art » présentée à Vitré du 28 mai au 18 septembre, en partenariat avec l’association des Ateliers des Maîtres d’art et de leurs élèves. Elles font écho à la réflexion spécifique engagée en 2016 par la Région sur l’accompagnement des métiers d’art en Bretagne.
Avec le soutien du ministère de la Culture/direction générale des Patrimoines, de la Région Bretagne, et de la Ville de Vitré.En collaboration avec l’association des Ateliers des Maîtres d’art et de leurs élèves, l’EIREST (université Paris 1-Panthéon-Sorbonne), le LISST – Centre d’anthropologie sociale (université Toulouse-Jean Jaurès), l’université du Guizhou Minzu et la Cité de l’architecture et du patrimoine.Comité scientifique et organisation :
Séverine Cachat
Francesca Cominelli
Christian Hottin
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La Chapelle-des-Marais (Loire-Atlantique), le village des chaumières de Mayun accueille les 23 et 24 juillet 2016 le 14e Festival de la vannerie et du patrimoine.
Le festival de la vannerie (La Chapelle-des-Marais, Loire-Atlantique) va honorer des vanniers détenteurs de savoir-faire traditionnels rares et anciens. Ces personnes sont à considérer comme des « trésors vivants »* du patrimoine vannier. Leur connaissance ancestrale se situe au bout d’une longue chaîne de transmission des savoirs qui se perpétue depuis des millénaires. Les savoir-faire spécifiques des vanniers en Bretagne ont été reconnus par le Ministère de la Culture et de la Communication et sont décrits dans le répertoire national du patrimoine culturel et immatériel. Venez rencontrer ces « trésors vivants » et découvrir leur travail : les 23-24 juillet 2016, au village des chaumières de Mayun, où un espace leur sera dédié toute le festival.
* Au Japon, « Trésor national vivant » est un terme qui fait référence aux personnes désignées comme gardiens de biens culturels incorporels importants. En vertu de la loi japonaise de 1950, ces biens culturels immatériels d’importance particulière peuvent être désignés « Biens culturels immatériels importants » par le ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie. Les personnes ou les groupes qui ont atteint des niveaux élevés de maîtrise de ces compétences particulières peuvent être désignés comme leurs conservateurs par le gouvernement japonais dans le but d’assurer leur maintien.
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Temps forts, le samedi 23 juillet 2016 :
– 11 h 30 – Ouverture officielle du festival, à 12 h cérémonie de mise à l’honneur des lauréats
– 15 h – Conférence présentant le patrimoine vannier et les lauréats « trésors vivants »
À SAVOIR : Le festival de la vannerie vous permet de profiter : d’un marché de vanniers de la région et de toute la France, de balades à dos d’âne, de récits par des conteurs de Brière et d’ailleurs, d’une exposition d’objets d’antan par l’association Le Coupis, d’un repas sous chapiteau (moules/frites).
Samedi soir, 21 H, Fest-Noz : AMPOUAILH et LA GUEDILLEE. Dimanche matin, petit marché bio.
Informations : 02 40 66 85 01
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La dernière émission de radio Sevenadurioù de la saison vous propose un voyage à la découverte d’un élément emblématique de notre patrimoine culturel : l’eau.
Lena Gourmelen, historienne et animatrice à la Maison du Patrimoine de Locarn et auteure d’un dossier intitulé « Les chemins de l’eau » paru dans la revue Kreiz Breizh en 2001 est notre invitée.
L’eau est abondante en Bretagne. On lui doit d’avoir marqué durablement le paysage et la toponymie : en breton, il y a quantité de façons pour désigner l’eau, que l’on retrouve dans les noms de lieux : « dour », « feunteun », « stivell », « gwaz », « lenn », « poull », « loh », …
Au chapitre des croyances et légendes, nous mettons en valeur un document de collectage conservé par Dastum et réalisé par Hervé Dréan à Marzan où il est question de la légende des lavandières de nuit.
Mais attention, qu’il s’agisse d’eau de fontaine, de lavoir, de source ou de pluie, les croyances et superstitions ne sont pas les mêmes ! C’est ce que nous découvrirons à travers la pratique magique autour de la rosée du 1er mai relatée par Christophe Auray.
L’eau, c’est aussi un moyen de transport. A Pontivy, nous larguerons les amarres avec la péniche La Duchesse Anne, direction le chantier d’Apigné près de Rennes pour un contrôle technique, un voyage qui a aussi pour but de donner du sens au canal de Nantes à Brest et de faire revivre le métier et les souvenirs des anciens mariniers.
Dans la rubrique actu de BCD, la présentation de Sonerion (ex-Bodadeg ar Sonerion), l’assemblée des sonneurs, par Michel Toutous et un retour sur la publication des actes du colloque « Minorités et mondialisation ».
Bretagne Culture Diversité en partenariat avec le Centre français du patrimoine culturel immatériel (CFPCI) – Maison des Cultures du Monde organisent une visite commentée de l’exposition A la découverte du patrimoine culturel immatériel en Bretagne le mercredi 29 juin à 15h00 à la médiathèque de Vitré.
L’exposition sera ensuite visible à Plessé jusqu’à fin août.
Cette exposition est le fruit du travail de Bretagne culture diversité en partenariat avec le collectif PCI-Bretagne. Elle présente différents éléments du au patrimoine culturel immatériel (PCI) tels que la musique, la danse, les contes, les jeux et sports traditionnels, les usages populaires des plantes ou encore le fest-noz…
A travers ces éléments, véritable patrimoines vivants en perpétuel renouvellement, venez (re)découvrir la richesse et la diversité culturelles de la Bretagne. Cette exposition offre l’occasion d’aborder la Bretagne et son patrimoine à travers une réflexion sur les pratiques culturelles qui y sont présentes : leur vitalité, leur ancrage dans le quotidien, leur transmission et adaptation à la société contemporaine.
Illustrée par un ensemble de témoignages de porteurs de ces patrimoines vivants, cette exposition se veut tout en images et en sons : ouvrez grands vos yeux et vos oreilles et partez à la rencontre des richesses culturelles présentes en Bretagne !
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Reportage au Lycée « Le Gros Chêne » à Pontivy avec les élèves de 1ère STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) et de leur enseignant Gaël LE DU. L’exposition a été installée et utilisée par les professeurs dans le cadre de la formation des élèves.
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En clin d’œil à la Redadeg, la course de relai pour la langue bretonne qui a parcouru la Bretagne sur 1700 kilomètres sans s’arrêter pendant 8 jours et 8 nuits, l’émission Sevenadurioù du mois de mai était consacrée au… SPORT !
Ça tombe bien, car c’était aussi le thème de la biennale du livre d’histoire organisée à Pontivy fin avril où nous avons rencontré
Yvan Gastaut, historien à l’Université de Nice, spécialiste de l’histoire du sport et plus particulièrement du football, qui nous explique les dimensions identitaires et ethniques des pratiques sportives.
Le journaliste sportif Georges Cadiou a quant à lui bien voulu répondre à notre question : « Qu’est-ce qui caractérise le sport breton ? »
Dans la seconde partie de l’émission, suite à une première interview d’un lutteur diffusée le mois dernier, Mikaël Le Bihannic nous propose d’approfondir notre découverte de la Fédération de gouren à travers le témoignage et le regard du photographe Eric Legret.
Et dans la rubrique Actualités, petit retour sur les TAP – les temps d’activités périscolaires – coordonnés par l’association BCD pour les projets en lien avec la matière culturelle et les langues de Bretagne.
A réécouter par ici :
Bretagne Culture Diversité organise avec le Pays Centre-Ouest Bretagne et la Communauté de communes du Yeun Elez une réunion publique le 4 juillet prochain à Loqueffret afin de présenter à la population les objectifs et les modalités de l’inventaire participatif qui est mené sur le Pays Centre-Ouest Bretagne.
Lancé en décembre 2015, cet inventaire a pour projet d’actualiser la connaissance des patrimoines présents sur le pays. Faire un inventaire de ce patrimoine c’est identifier ce qui se pratique encore aujourd’hui en termes d’artisanat traditionnel (vannerie, costume) ; de connaissances liées à la nature (utilisation des plantes médicinales, rebouteux, savoirs et savoir-faire liés aux paysages) ; de rituels et d’événements festifs (pardons, carnavals, fest-noz, concours musicaux) ; d’instruments traditionnels (clarinette / treujenn gaol, violon, biniou, bombarde, accordéon) ; d’expressions orales (sonioù et gwerzioù, contes, comptines, légendes, etc). Cette première étape se poursuit par une phase de diagnostic qui donne lieu à l’établissement de mesures de valorisation et de sauvegarde.
Cet inventaire est participatif, c’est-à-dire que chaque habitant de ce territoire est concerné par toutes les étapes du projet. C’est donc à chaque habitant de nous dire ce qui pour lui constitue son patrimoine, son héritage culturel et comment il souhaite le valoriser et le sauvegarder.
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Vous souhaitez en savoir plus ?
Réunion publique le lundi 4 Juillet 2016 à Loqueffret – 20h00
Salle de la communauté de communes
Renseignements : 02 97 35 48 77
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Du 29 avril au 7 mai 2016, de Saint-Herblain à Locoal-Mendon, n’oubliez pas d’acheter un ou plusieurs kilomètres, seul ou à plusieurs pour l’avenir de la langue bretonne ! Festive, populaire et engagée, elle traverse la Bretagne, de jour comme de nuit pour symboliser la transmission d’une langue bretonne vivante, créative et dynamique, à travers les générations et les territoires.
Pour soutenir des projets en faveur de la langue bretonne les kilomètres sont vendus et le bénéfice est redistribué. Ce sont des initiatives nouvelles sélectionnées sur dossier, elles sont très diverses et peuvent concerner l’enseignement, les loisirs, les médias, le sport ou la culture mais toujours favorisent la pratique du breton dans la vie sociale et familiale.
La course parcourt les 5 départements bretons sur 1700 kms en traversant plus de 300 communes. En 2016, pour sa 5ème édition la Redadeg partira de Saint-Herblain près de Nantes le 29 avril pour arriver à Locoal-Mendon le 7 mai au coeur du Trophé Roñsed-Mor, la fête des bagadoù.
La Redadeg défend le principe « Brezhoneg ha plijadur » ! « langue bretonne et plaisir » ! On peut y courir en famille, entre amis ou collègues, déguisé, en musique, suivre la course à pieds ou en rollers, en poussettes ou à vélo… créer de l’animation ou profiter des festivités locales, concerts, théâtre, stands, petits déjeuners… organisés selon le lieu et l’heure du passage de la course. L’essentiel est de participer, d’être vus, de s’amuser et c’est aussi l’occasion d’entendre, de faire entendre et d’utiliser le breton !
Le témoin, symbole de la langue bretonne, transporte un message gardé secret, il passe de main en main et est lu à l’arrivée.
La Redadeg est un événement à la fois solidaire, sportif, culturel, populaire et festif.
La Redadeg est un événement à fort impact médiatique (en Bretagne et au-delà), économique (direct et indirect) et culturel.
Clip de promotion d’Ar Redadeg :
(source : http://www.ar-redadeg.bzh)
L’écomusée des Monts d’Arrée organise une grande journée de rencontre et d’échange autour de la pratique du chant traditionnel le samedi 7 mai prochain à Commana. Au menu : conférences, ateliers, exposition, le tout se terminant par un Fest-noz !
Qu’est-ce qu’être jeune chanteur traditionnel aujourd’hui ? Évolution des modes de transmission et d’apprentissage, liens et ruptures avec les générations précédentes, influence de la situation linguistique sur la pratique du chant, perception du territoire et des terroirs, place de l’écriture et de la composition, enjeux de la professionnalisation… les sujets de questionnement sont nombreux.
Quelles évolutions prendre en compte et quelles difficultés considérer pour envisager l’avenir du chant traditionnel en Bretagne ? Pour permettre le partage de points de vue et d’expérience, pour créer l’occasion de l’échange, de la discussion et du débat, le groupe Jeunes chanteurs, en collaboration avec l’écomusée, cette journée de rencontres et d’échanges.
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Programme :
9h30 accueil des participants / café
10h introduction — Ronan Gueblez, président de Dastum
11h qu’est-ce que chanter aujourd’hui ? d’après l’expérience de jeunes chanteurs et chanteuses invités
12h pique-nique dans le village de Kerouat (à l’abri) / chacun amène une collation pour compléter la contribution gustative de l’écomusée…
14h ateliers — tables rondes autour de la pratique du chant traditionnel
16h restitution synthétique des principales conclusions
17h visite de l’exposition et présentation de la carte de collecte réalisée par le second groupe de travail, le groupe recherche
18h inauguration de l’exposition transmission • treuskas
20h fest-noz chanté « scène ouverte » dans le village (à l’abri) buvette et restauration légère sur place
Renseignements : 02 98 68 87 76
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