Web-série « Clichés bretons », le retour : saison 2

L’épisode sur le Gouren a clôturé la première saison de la web-série Clichés bretons mise en place et co-produite par BCD/Sevenadurioù, LB Krouiñ et l’Unité de programmes des télévisions locales de Bretagne.

L’objectif était de répondre à des questions que l’on peut se poser sur la Bretagne, en tordant le cou, avec humour et rigueur, à certaines idées reçues, par le biais d’une série de 12 vidéos de 2 minutes.

Satisfaits de l’écho positif que ce projet a eu auprès du public pour cette première année (plus de 80 000 lectures cumulées des 12 premiers épisodes !), nous avons décidé de lancer 12 nouveaux épisodes pour une seconde saison.

Les deux premiers épisodes, l’un intitulé « Bretagne terre de légendes… » et l’autre affirmant que tous les Bretons sont des alcooliques, sont diffusés depuis peu sur le site de BCD et sur les réseaux sociaux.

[bloc-gris]

La nouvelle saison des « Clichés bretons » :

Bretagne terre de légendes

S02-E01-Bretagne Terre de légendes from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Il y est question de tous ces clichés que l’on peut avoir sur les légendes associées à la Bretagne : la fée Viviane, Merlin l’enchanteur, la ville d’Ys et les korrigans cachés sous les rochers… Ah, la Bretagne, vieille terre de légendes… Eh bien, tout ça, c’est du cliché !

Les Bretons sont des alcooliques

S02 E02 : Les Bretons sont tous des alcooliques from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Euh les Bretons, tous des alcoolos !

Et cette réputation ne date pas d’hier. Dès le 1er siècle avant JC, l’historien Diodore de Sicile note que les Bretons avalent le vin à long trait…

Voici la liste des 12 nouveaux clichés :

Bretagne terre de légende ; Les Bretons sont alcooliques ; Les Bretons sont têtus ; Les Bretons mangent des crêpes à tous les repas ; La Bretagne, terre sans industrie ; Tous les Bretons sont croyants ; Les Bretons et la mort ; La Bretagne est excentrée ; Le matriarcat breton ; La Bretagne interceltique ; Le gallo est un patois ; Le beurre salé est reconnu par tous les Bretons.

[/bloc-gris]

Le Parc naturel régional du golfe du Morbihan est né

Le Parc naturel régional du golfe du Morbihan, 50e du genre en France, est officiellement créé, suite à la parution du décret ministériel au JO, le 2 octobre dernier. Très attendu, ce classement couronne une démarche de concertation conduite depuis plus de quinze ans par la Région Bretagne, en étroite collaboration avec le Syndicat intercommunal d’Aménagement du golfe du Morbihan (SIAGM) et l’ensemble des partenaires institutionnels, socioprofessionnels et associatifs. La Charte du Parc, dont la qualité a été reconnue par l’ensemble des collectivités concernées, propose un projet ambitieux de développement durable du territoire pour les douze années à venir.

Un Parc aux richesses patrimoniales exceptionnelles

Situé sur la façade sud du département du Morbihan, le Parc naturel comprend 64 100 hectares terrestres, autour d’un espace maritime constitué par le Golfe, petite mer intérieure reliée par un goulet à l’océan et par une frange littorale atlantique. Le périmètre regroupe environ 161 000 habitants, en prenant en compte la ville centre, Vannes. Au-delà des découpages administratifs, ce territoire correspond à l’ensemble complexe d’îles, d’îlots et d’espace maritime que forme le Golfe, ainsi qu’à la quasi-totalité de son bassin versant.

Véritable concentré de paysages, le golfe du Morbihan offre une mosaïque de milieux d’un intérêt écologique majeur. Il est également d’une richesse patrimoniale exceptionnelle. Patrimoine naturel, ethnologique, archéologique, architectural et culturel : ses atouts en font un espace convoité dont les équilibres sont fragiles et menacés par les différentes pressions qui s’y exercent.

La création d’un Parc naturel régional répond à la nécessité de protéger et valoriser ce territoire dont il faut préserver l’équilibre. C’est dans cette optique que la Charte du Parc a été adoptée par le Conseil régional, maître d’ouvrage du projet, le Conseil général du Morbihan, 6 intercommunalités et 30 communes du périmètre d’étude (sur 38). Cette « feuille de route » s’articule autour de 3 axes :

– Faire des patrimoines un atout pour le Golfe : préserver et valoriser les patrimoines naturels, la faune et la flore, mais aussi la qualité des paysages, de l’eau et le patrimoine culturel du territoire.

– Assurer un développement durable et solidaire du Golfe, tout en respectant une gestion économe de l’espace.

– Mettre l’Homme au cœur du projet de territoire : privilégier un développement économique respectueux des équilibres, sensibiliser et éduquer le public à l’environnement et au territoire, notamment à l’aide de partenariats.

L’aboutissement de quinze ans de concertation

Le classement en PNR marque la consécration d’un projet initié en 1999, et soutenu sans relâche par la Région depuis cette date. Dès l’origine, la collectivité confie l’élaboration de la Charte au SIAGM, qui regroupe l’ensemble des communes autour de l’entité Golfe. Le SIAGM devient alors une structure de projet fédératrice en matière d’aménagement et de préservation du territoire.

Le PNR du golfe du Morbihan rejoint un réseau qui compte désormais 50 Parcs et recouvre 7,8 millions d’hectares, soit environ 15 % de la superficie du territoire français, constituant ainsi la première infrastructure écologique française.

Colloque Minorités et mondialisation

Bretagne Culture Diversité organisait, en partenariat avec l’équipe de Recherche Ermine (CRBC-Rennes 2), un colloque international sur le thème « Minorités et mondialisation », les 23 & 24 octobre 2014 à Rennes. La question des identités particulières dans un monde qui tend à se globaliser était au centre des débats.

« On assiste à une globalisation des échanges accompagnée d’une standardisation des comportements culturels, et il est intéressant de noter un regain d’activité des minorités nationales sans État », rappelle Ronan Le Coadic, président de Bretagne Culture Diversité. Ce colloque a permis aux nombreux participants venus de Yakoutie, de Catalogne, du Québec ou encore d’Écosse d’échanger sur leurs situations respectives et de constater que « les mêmes problèmes de langue, de stigmatisation, de reconnaissance se déclinent différemment entre les pays ». « Comment se penser en tant que Breton, Yakoute ou Catalan par rapport à un espace plus vaste et dominant ? » était la question au cœur de la journée du 24.

Invitée d’honneur pour cette première édition, la Yakoutie était au centre de la soirée du jeudi 23 octobre au Tambour. Y était organisé un ciné-débat, animé par Emilie Maj, ethnologue spécialiste de la Yakoutie, puis un concert de chants yakoutes où les trois artistes invitées n’ont pas manqué de faire chanter et danser le public. Cette soirée fut reconduite à la Bogue d’or à Redon le samedi 25 octobre.

Les différentes interventions seront rassemblées dans les Actes qui seront publiés courant 2015.

Rendez-vous est donné dans quatre ans pour la seconde édition.

[bloc-gris]

L’ensemble des interventions sont visible sur notre site : [voir les vidéos].

Quelques vidéos du colloque :

Rite de bénédiction du colloque « Minorités et mondialisation » le vendredi 24 octobre 2014 :

Rite de bénédiction du colloque « Minorités et mondialisation » le vendredi 24 octobre 2014 from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Discours de Jean-Michel Le Boulanger en ouverture du colloque :

Extrait de chant Yakoute par la chanteuse Saina avec la participation du public :

Extrait de chant Yakoute par la chanteuse Saina avec la participation du public from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Danse traditionnelle Yakoute au Tambour :

Danse traditionnelle Yakoute au Tambour from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Discours de clôture :

[/bloc-gris]