Clichés bretons : le DVD disponible

Le DVD de la Web-série « Clichés bretons » est disponible. Cette série sur la Bretagne est un véritable succès sur la Toile : les épisodes ont été vus plus de 150 000 fois !

La série « Clichés bretons » comprend 12 épisodes de 2 minutes. Elle a pour objectif de répondre à des questions que l’on peut se poser sur la Bretagne, en tordant le cou, avec humour et rigueur, à certaines idées reçues : La Loire-Atlantique, en Bretagne ?!, Le Gwenn ha Du est traditionnel…, Routes gratuites : merci Anne de Bretagne !, Il pleut toujours en Bretagne !, Les Bretons sont alcooliques…

Ce DVD propose les 12 épisodes de la première saison en français, breton et anglais, avec en bonus les 12 épisodes de la saison 2 en français.

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Coproduction : Bretagne culture diversité/Sevenadurioù Breizh, LB Krouiñ et l’Unité de programmes des télévisions locales de Bretagne.

Prix de vente : 15 €, disponible dans tous les points de vente.

Vous pouvez également le commander auprès de Bretagne culture diversité en nous adressant un chèque de 19 € (15 € + 4 € de frais de port) au 3, boulevard Cosmao Dumanoir – 56100 LORIENT.

Distribution : Coop Breizh.

Un extrait : Il paraît que la Bretagne est une région excentrée de par sa position géographique… Jugez plutôt !

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Web-documentaire sur la Première Guerre mondiale : mise en ligne le 7 septembre

Bretagne culture diversité travaille actuellement à la réalisation d’un web-documentaire intitulé « À bientôt de vos nouvelles ». Ce documentaire s’appuie sur la correspondance de huit soldats bretons d’horizons différents.

Pourquoi partir de correspondances ?

Avec l’école gratuite (1881) et l’éducation obligatoire, le niveau d’instruction augmente considérablement. Pendant toute la Première Guerre mondiale, les soldats correspondent avec leur famille et leurs amis. Ce sont en tout plus de 10 milliards de lettres qui sont échangées. Ces courriers constituent une source de premier plan pour qui souhaite découvrir la vie quotidienne de ces poilus. Ils nous permettent de faire connaissance avec eux et d’aborder la guerre à partir de leur regard personnel et intime.

Pourquoi un Web-documentaire ?

À la différence d’un documentaire classique, le Web-doc apporte de l’interactivité, donc la possibilité pour l’internaute de piloter la narration. Il peut à tout moment choisir un chapitre plutôt qu’un autre, aller de l’avant ou revenir en arrière, approfondir un sujet via des séquences pédagogiques, consulter des bonus liés au chapitre traité, lire l’intégralité des courriers ou une partie seulement…

Qui sont les soldats ?

Ils sont huit :

Auguste AMICEL, né le 11 janvier 1879 à Matignon. Prêtre, il est incorporé à la 10e Section d’infirmiers militaires.

Henri BOUYER, né le 22 novembre 1883 à Paimbœuf. Il est instituteur quand il est mobilisé avec le grade de sergent, il intègre le 265e puis le 264e Régiment d’infanterie.

Louis HENRIO, plus connu sous le nom Loeiz Herrieu. Il est né le 26 janvier 1879 à Caudan. Il est engagé dans le mouvement bardique au service de la Bretagne et du breton. Il est mobilisé au 88e Régiment d’infanterie territoriale en tant que caporal-fourrier de sa compagnie. Ses lettres, pour la plupart, sont en langue bretonne.

Jules LACHIVER, né le 24 décembre 1891 à Goméné. Instituteur, il part en tant que sergent du 70e Régiment d’infanterie de Vitré.

Frédéric PERQUIS, né le 6 janvier 1896 à Dinan. Jeune bachelier, il est mobilisé en tant que soldat de 2e classe au 25e Régiment d’infanterie de Cherbourg.

Jean PERRUSSEL, né le 1er janvier 1875 à La Bouëxière. Il tient un hôtel quand il est appelé sous les drapeaux dans le 76e Régiment d’infanterie territoriale.

Désiré ROGER, né le 14 janvier 1891 à Saint-Séglin, est issu d’une famille de paysans meuniers. Incorporé au 70e Régiment d’infanterie de Vitré.

Louis ROGER, petit frère de Désiré, est né le 29 novembre 1893 à Bruc-sur-Aff. Il est lui aussi incorporé au 70e Régiment d’infanterie de Vitré.

Les internautes seront donc invités à suivre la vie et les péripéties de ces hommes bien différents.

Rendez-vous donc le lundi 7 septembre 2015 sur le site de Bretagne culture diversité : www.bcd.bzh pour suivre les aventures de ces soldats au front.

Emission de Radio Sevenadurioù : Les TAP à l’antenne

La dernière émission « Sevenadurioù », réalisée en partenariat avec le réseau « BHS – Brudañ ha Skignañ » », avait pour thématique : TAP (Temps d’activité périscolaire), culture et langues de Bretagne.

Le mois de juin sonne la fin de l’année scolaire, l’occasion de revenir sur la mise en place des Temps d’activité périscolaire, d’aborder avec une année de recul leur rôle dans la transmission de la culture et des langues de Bretagne, les problèmes d’ordre pratique liés à leur gestion, à la formation et au statut des personnes encadrant ces activités, mais aussi les attentes des collectivités en matière de culture bretonne.
Beaucoup de témoignages dans cette émission, pour la plupart enregistrés lors des rencontres « TAP, culture et langues de Bretagne » organisées le 3 avril 2015 à Ploemeur par l’association Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù.

Avec : Françoise Favreau, Étienne Bars, Lena Gourmelen, Jeanne Breard, Serge Coco, Laurent Muguet, Dominique Ferré, Philippe Lanoë, Mikael Le Bihannic.

Téléchargez l’émission [en français].

Téléchargez l’émission [en breton].

Bazhvalan – Trait d’union entre locuteurs natifs et nouveaux apprenants

Aujourd’hui la transmission de la langue se fait plus particulièrement sous forme d’enseignement au sein de cours ou de stages. Il est cependant encore possible de côtoyer des personnes qui ont appris leur langue et leur culture au cours de leur enfance. Ce sont ces rencontres que BCD souhaite favoriser avec le projet Bazhvalan.

L’apprentissage gagne en qualité et se fait plus vite au contact des personnes qu’au cours des lectures ou cours magistraux…
La différence se fait également sur le contenu, car nous n’apprenons pas la même chose. La rencontre avec une personne bretonnante de naissance, par exemple, est d’une incroyable richesse. La langue devient le média – ou est porteuse – d’une culture, d’une histoire, d’anecdotes auxquelles nous n’aurions accès autrement que par les livres. Nous nous imprégnons ainsi de tout un savoir, d’une vision du monde, en même temps que nous sommes confrontés à la musicalité de la langue, à des tournures propres à un terroir ou à une personne. Cela permet de s’initier à une syntaxe conforme à l’esprit de la langue et de s’imprégner de l’intonation de celle-ci. En outre, cela ouvre les portes d’un trésor culturel insoupçonné : rimes, proverbes, mimologismes, plaisanteries, contes, chansons, etc.

Quiconque veut se perfectionner en breton ou en gallo ne peut plus le faire aussi facilement, tant la place de ces langues dans la société s’est réduite.
Il reste encore des locuteurs natifs en breton et en gallo mais comment savoir où les trouver ? Ce n’est pas si facile pour les nouveaux apprenants, bien souvent de jeunes citadins, d’aller à la rencontre de locuteur natifs, qui, soit dit en passant, sont souvent âgés et vivent principalement en milieu rural. La rencontre semble compliquée, d’autant que ces deux univers ont bien souvent des codes sociaux bien différents et peuvent ne pas se comprendre. C’est pour briser les différences et pour rapprocher ces deux mondes que BCD est partie à la rencontre de personnes aptes à jouer le rôle de bazhvalan (en breton) ou de baçadou (en gallo), c’est-à-dire d’intermédiaire.

Vous souhaitez participer au projet ou vous connaissez des personnes susceptibles d’y prendre part ? Contactez-nous : contact@bcdiv.org.

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BCD/Sevenadurioù publie les fruits de ces recherches sur une carte interactive, qui sera régulièrement mise à jour. Cette carte fournira les adresses des personnes identifiées comme « Bazhvalan » ou « Baçadou » sur le : http://bcd.bzh/bazhvalan/.

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Web-série « Clichés bretons », le retour : saison 2

L’épisode sur le Gouren a clôturé la première saison de la web-série Clichés bretons mise en place et co-produite par BCD/Sevenadurioù, LB Krouiñ et l’Unité de programmes des télévisions locales de Bretagne.

L’objectif était de répondre à des questions que l’on peut se poser sur la Bretagne, en tordant le cou, avec humour et rigueur, à certaines idées reçues, par le biais d’une série de 12 vidéos de 2 minutes.

Satisfaits de l’écho positif que ce projet a eu auprès du public pour cette première année (plus de 80 000 lectures cumulées des 12 premiers épisodes !), nous avons décidé de lancer 12 nouveaux épisodes pour une seconde saison.

Les deux premiers épisodes, l’un intitulé « Bretagne terre de légendes… » et l’autre affirmant que tous les Bretons sont des alcooliques, sont diffusés depuis peu sur le site de BCD et sur les réseaux sociaux.

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La nouvelle saison des « Clichés bretons » :

Bretagne terre de légendes

S02-E01-Bretagne Terre de légendes from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Il y est question de tous ces clichés que l’on peut avoir sur les légendes associées à la Bretagne : la fée Viviane, Merlin l’enchanteur, la ville d’Ys et les korrigans cachés sous les rochers… Ah, la Bretagne, vieille terre de légendes… Eh bien, tout ça, c’est du cliché !

Les Bretons sont des alcooliques

S02 E02 : Les Bretons sont tous des alcooliques from BCD Sevenadurioù on Vimeo.

Euh les Bretons, tous des alcoolos !

Et cette réputation ne date pas d’hier. Dès le 1er siècle avant JC, l’historien Diodore de Sicile note que les Bretons avalent le vin à long trait…

Voici la liste des 12 nouveaux clichés :

Bretagne terre de légende ; Les Bretons sont alcooliques ; Les Bretons sont têtus ; Les Bretons mangent des crêpes à tous les repas ; La Bretagne, terre sans industrie ; Tous les Bretons sont croyants ; Les Bretons et la mort ; La Bretagne est excentrée ; Le matriarcat breton ; La Bretagne interceltique ; Le gallo est un patois ; Le beurre salé est reconnu par tous les Bretons.

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Une nouvelle carte de Bretagne pour les écoliers

Deux enseignants bretons, membres de la section éducation jeunesse de l’Institut culturel de Bretagne, Mickaël Couteller, professeur d’histoire-géographie au collège de Callac (Côtes-d’Armor), et Ronan Alain, instituteur à Billio (Morbihan), ont réalisé une nouvelle carte de la Bretagne historique à destination des scolaires.

Datant de 1986, l’ancienne était un peu dépassée et mentionnait encore les Côtes-du-Nord… Remise à jour et simplifiée, cette nouvelle carte sera éditée en deux versions : une pour les primaires, une autre, plus renseignée, pour les collégiens. À chaque fois, le recto est en français, le verso en breton. Elle sera distribuée gratuitement dans tous les établissements scolaires.

Pour commander cette carte de Bretagne : educationbretagne@hotmail.com

Gratuit pour les établissements scolaires.

Associations : 2 €. Public : 5 €.

Bécédia – Un monde de Carnavals le 18 avril dernier à Nantes

Le vendredi 18 avril dernier, quelques jours après le Carnaval de Nantes, Bécédia, l’université populaire itinérante mise en place par Bretagne Culture Diversité faisait escale à la maison de quartier de l’île de Nantes afin de se consacrer au carnaval, son histoire, sa diversité… ici et ailleurs…

Il existe une multiplicité de carnavals en France et dans le monde, aux couleurs et aux formes variables d’un défilé à un autre. Qui sont ceux qui font le carnaval ? Quels sont les enjeux liés à la transmission des savoir-faire carnavaliers ? Commet assurer l’avenir de ces pratiques festives, véritable élément de notre patrimoine culturel immatériel ? Autant de questions en attentes de réponses lors de la rencontre organisée à Nantes. Pour cela BCD/Sevenadurioù avait réuni pour l’occasion des spécialistes passionnés et acteurs du Carnaval :

Nathalie Gauthard, ethnoscénologue, maître de conférences à Nice et présidente de la Société française d’ethnoscénologie, a débuté la session en abordant la question des pratiques carnavalesques, mascarades, fêtes processionnelles… Elle a notamment défini ce que l’on entend par « carnaval », en reprenant une citation Goethe « Le carnaval est une fête populaire qui, à vrai dire, n’est pas donnée au peuple mais que le peuple se donne à lui-même. »

Blodwenn Mauffret, docteure en études théâtrales, s’est ensuite intéressée à la transmission des différents types de savoirs liés au carnaval en les distinguant en trois catégories : les « savoirs imaginaires », de l’ordre du récit, qui apportent la définition de la fête mais aussi les croyances et les mythes qui y sont liés ; on trouve ensuite les « savoir-faire » qui sont tout simplement liés aux techniques que l’on apprend et qui permettent de construire physiquement le carnaval (ex : masques, chars…) et enfin les « savoirs-corps » qui définissent les différentes émotions que l’on ressent lors de la pratique du carnaval (danse, transe…).

Après avoir posé les bases théoriques autour du carnaval, Bécédia avait invité des acteurs de ces rassemblements festifs.

Daniel Dupouet, tout d’abord, est venu avec son expérience de près de 50 années de carnavalier. Il est passé maître dans l’art de la fabrication des grosses têtes qui défilent à Nantes à la mi-carême. Il a évoqué son parcours de carnavalier, nous a présenté son savoir-faire et son engagement au sein du carnaval nantais. Il a conclu son intervention en s’interrogeant sur l’avenir, évoquant le peu d’intérêt des jeunes pour la confection des grosses têtes, leur préférance allant aux chars.

Enfin, Carole Tymen a traversé la Bretagne pour nous parler de ce qui se passe chez les « penn sardin ». Qu’est-ce que les Gras de Douarnenez ? Que s’y passe-t-il ? Comment faire face aux différents enjeux liés à la pérennité du carnaval ? Nous avons eu le plaisir de partager son expérience de carnavalière douarneniste devenue aujourd’hui organisatrice de l’événement.

Publication de dossiers thématiques sur Bretania

Chaque mois, Bretagne Culture Diversité publiera deux dossiers thématiques sur bretania.fr. Ils vous permettront de découvrir ou mieux comprendre la Bretagne !

Ces dossiers, réalisés et illustrés grâce au concours des partenaires du Portail, sont rédigés par des professionnels reconnus. Les thèmes sont très variés : histoire, géographie, langues de Bretagne, ethnologie, littérature, patrimoine immatériel, religion, nature…

Six dossiers sont d’ores et déjà consultables :

·         Les révoltes du Papier timbré

·         La frontière orientale

·         La Bretagne en 1914

·         Le druidisme antique

·         La prononciation des lieux

·        Juillet-août 1914, l’entrée en guerre de la Bretagne

Le prochain dossier aura pour sujet la séparation de l’Église et de l’État en 1905.

Rendez-vous sur bretania.fr

Une seule et même porte d’entrée pour 350 000 documents : www.bretania.fr

Donner à voir et à comprendre la Bretagne et son histoire, dans toute sa diversité : c’est là toute l’ambition de Bretania, le tout nouveau Portail des cultures de Bretagne (www.bretania.fr). Initié par la Région Bretagne et animé par l’association Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù, il a été lancé officiellement le 14 février à Lorient, en présence de Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du Conseil régional à la culture, et Ronan Le Coadic, Président de BCD.

Véritable porte d’entrée ouvrant sur toutes les ressources culturelles et patrimoniales de la région, Bretania s’appuie à ce jour sur un réseau d’une dizaine de contributeurs (le CRBC, Cartolis, la Cinémathèque de Bretagne, Dastum, la Dépêche de Brest, l’INA Atlantique, le service de l’inventaire du Conseil régional, la bibliothèque numérique de l’Université de Rennes 2, la bibliothèque de Rennes Métropole, le KDSK). Partenaires du portail, ils ont réuni leurs fonds sonores ou visuels, collectés de longue date et déjà numérisés, pour mettre aujourd’hui à disposition du public un ensemble d’environ 350 000 documents numériques, enrichi de contenus éditoriaux.

Quels contenus ?

Depuis les enluminures du Moyen-Âge jusqu’aux articles de presse d’avant-guerre, en passant par les premières cartes postales du début du xxe siècle, la matière culturelle bretonne est immense. Bretania reflète cette richesse documentaire, proposée sous de multiples formes : sons, vidéos, images ou textes.

  • les archives du patrimoine oral, via l’association Dastum, offrent des ressources sonores et visuelles exceptionnelles, collectées depuis de longues années : chansons, musiques, contes, légendes, récits et témoignages ;
  • les inventaires patrimoniaux et architecturaux : le service de l’inventaire du Conseil régional y présente les notices réalisées sur le patrimoine bâti et le mobilier remarquable de Bretagne ;
  • les archives de la presse : la Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme, propose l’ensemble des articles publiés entre 1886 et 1944 ;
  • les archives audiovisuelles : la Cinémathèque de Bretagne mais aussi l’INA Atlantique constituent peu à peu la mémoire collective audiovisuelle de la région ;
  • les fonds d’iconographies, cartes, plans, manuscrits et autres livres rares : Cartolis, base de données du Cartopôle de Baud, propose par exemple 70 000 cartes postales anciennes de notre région.
  • Et aussi les bulletins des sociétés savantes, les fonds issus de la recherche universitaire (Rennes 2), les collections des musées, les Tablettes Rennaises de la bibliothèque numérique de Rennes Métropole, les fonds documentaires du KDSK et du centre de ressources bretonnes et celtiques (CRBC).

Un puissant moteur de recherche donnant accès à plusieurs bases de données

L’enjeu majeur de cette médiathèque du xxie siècle : permettre à tous de s’approprier ces éléments de la mémoire collective de Bretagne, pour mieux la comprendre, la transmettre et la réinventer.

Pour l’usager, il suffira de quelques clics et mots-clés sur www.bretania.fr pour accéder, via le moteur de recherche, à une matière jusqu’ici dispersée sur le Web au sein des bases de données des différents contributeurs.

Pour les partenaires qui, au fil de longues années de collectage et de numérisation, ont su conserver vivante la mémoire collective bretonne, le portail a l’avantage de mettre en avant leurs fonds tout en favorisant des visites plus approfondies sur leurs propres sites, que chacun continuera de gérer.

L’intérêt de Bretania est aussi d’avoir, en accord avec les contributeurs, enrichi les documents dits « primaires » de contenus éditoriaux (dossiers thématiques, frises, cartes, vidéos…) permettant au public de mieux décrypter les ressources mises à disposition. C’est là une part importante du travail de BCD.

Une médiathèque vivante et évolutive, appelée à s’enrichir

À l’avenir, pas question que Bretania en reste là : il s’agit d’un portail bien vivant qui sera complété, au fil du temps, de nouveaux apports et contributeurs, amenés progressivement à travailler en réseau.

L’équipe de Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù a aussi pour mission d’aller à la rencontre des détenteurs de données pour leur proposer un partenariat qui leur permettra de valoriser leur fonds, via le portail régional.

Parallèlement, BCD travaille à la diffusion du contenu du portail au sein d’autres sites, nationaux (Gallica) et internationaux (Européana), pour que cette matière bretonne circule librement sur la toile et dans le monde.

Devenir contributeur

Vous êtes une association, une structure publique ou privée détentrice de documents relatifs à la matière culturelle de Bretagne ?

Même si vos documents ne sont pas numérisés ou accessibles en ligne, l’équipe de Bretagne Culture Diversité étudiera avec vous les solutions pour mettre en valeur votre travail.

De nombreuses structures se sont déjà manifestées pour faire partie de ce projet ambitieux.

N’hésitez pas à nous contacter pour rejoindre le réseau des contributeurs !

Le fonds photographique de Dastum arrive en ligne

1500 affiches de fest-noz issues de la campagne de collecte du printemps dernier, plus de 20 000 cartes postales anciennes et photos diverses sur la Bretagne… Après le fonds photographique d’Albert Poulain, ce sont autant d’images désormais directement consultables en ligne sur le site de Dastum.

Le catalogue des ressources photographiques de Dastum était depuis longtemps consultable en ligne, et ce dès 1990 sur Minitel avec le 3615 Dastum, avant de migrer sur www.dastum.com au début des années 2000. Néanmoins, ce dispositif n’offrait pas d’aperçu des images, lesquelles étaient uniquement consultables à Dastum, dans leur version papier ou sur planche contact.

En 2013, grâce au Plan national de numérisation du ministère de la Culture, a pu être numérisée la majeure partie de la photothèque, comme le fonds des cartes postales anciennes ainsi qu’une part significative de la collection d’affiches.

Il est donc désormais possible de visionner un aperçu de ces images en même temps que leur fiche descriptive. Comme par le passé, il reste cependant nécessaire de nous consulter si vous désirez une copie de telle ou telle image, pour l’usage privé et, bien sûr, pour toute autre utilisation.

Les images non encore numérisées devraient l’être progressivement afin de pouvoir compléter cette mise en ligne.

>> Le site de Dastum

Source : Site de Dastum.