Loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine : des associations bretonnes mobilisées

Des associations bretonnes* se sont mobilisées en réaction au projet de loi relatif à la liberté de création, l’architecture et le patrimoine, présenté par la ministre de la Culture, Madame Fleur Pellerin, au conseil des ministres du mercredi 8 juillet 2015.

Le collectif participe activement depuis 2009 à la réflexion autour de ce projet de loi, et a, à de nombreuses reprises, été force de proposition auprès des instances compétentes afin que les pratiques amateurs soient reconnues dans un cadre légal, la législation actuelle étant inapplicable. Le collectif souligne que les pratiques amateurs et professionnelles, dans leurs différents champs d’action (musiques traditionnelles, théâtre…), sont complémentaires et solidaires et qu’elles participent très fortement au dynamisme de la vie culturelle de notre région.

Le collectif a ainsi demandé à ce que la notion de « pratique artistique amateur » soit reconnue et amendée dans le projet de loi lors de son vote le 29 septembre à l’assemblée.

De plus, les associations représentées au sein du collectif ont également proposé que la notion de « patrimoine culturel immatériel » soit ajoutée à la définition du patrimoine donnée à l’article L1 du code du patrimoine, conformément aux engagements internationaux souscrits par la France dans ce domaine.

Monsieur Patrick Bloche, député et président de la commission des affaires culturelles et rapporteur de ce projet de loi avait reçu les représentants du collectif le mardi 2 septembre dernier.

La session du mardi 29 septembre a adopté l’ensemble des propositions porté par le collectif et soutenu par les amendements des députés bretons Paul Molac et Jean-Pierre Le Roch. Le projet de loi sera étudié au Sénat en décembre 2015 ou janvier 2016.

[Lire l’article 11A Promouvoir la diversité culturelle et élargir l’accès à l’offre culturelle]

* Les membres de ce collectif : Bretagne culture diversité, Dastum, Falsab, Gouelioù Breizh, Kendalc’h, Kevre Breizh, Sonerion et War’l leur.

Un inventaire du patrimoine culturel immatériel en Centre-Ouest Bretagne

Bretagne culture diversité, en partenariat avec le Pays du Centre-Ouest Bretagne, met en place un projet d’inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) sur ce territoire, programmé sur une période de trois ans. La première phase de l’inventaire vient de commencer et durera 18 mois.

Situé au cœur de la Bretagne, à la rencontre de trois départements (Côtes-d’Armor, Finistère et Morbihan), le Pays du Centre-Ouest Bretagne est un territoire de référence en matière culturelle : festoù-noz mythiques, fêtes populaires, danses et instrumentarium spécifiques… Bretagne Culture Diversité souhaite réinterroger ces pratiques culturelles et aller plus loin en donnant une image précise des représentations contemporaines qu’a la population centre bretonne de son patrimoine immatériel.

Cet inventaire ne souhaite pas interroger une pratique ou un élément en particulier mais entend s’intéresser à tous les domaines où, selon la Convention de l’Unesco de 2003, se manifeste le PCI : traditions et expressions orales, arts du spectacle, pratiques sociales, rituels et événements festifs, connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers, savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. Une attention particulière sera également portée au breton, et à ses différents parlers locaux.

Le patrimoine culturel immatériel, c’est ce que chacun détient : un savoir, une pratique, un savoir-faire, comme un trésor, personnel ou familial, hérité et à transmettre. C’est pour cela que Bretagne Culture Diversité envisage une nouvelle façon d’aborder l’inventaire en invitant les habitants, communes, associations… à devenir acteurs de leur patrimoine en définissant eux-mêmes le patrimoine culturel immatériel qui fait sens dans le Centre-Ouest Bretagne. Les résultats de ces recherches permettront notamment d’élaborer différents projets de sensibilisation et de sauvegarde afin de faire vivre ce patrimoine vivant en perpétuelle recréation.

Pour plus de renseignements contactez Bretagne culture diversité : contact@bcd.bzh

Projet Bazhvalan : la carte interactive est en ligne

La transmission d’une langue et d’une culture se fait aujourd’hui plus particulièrement sous forme d’enseignement dans des cours ou des stages, ce qui est nécessaire ; mais nous avons la chance de côtoyer des personnes qui ont appris leur langue et leur culture enfants. Ce sont ces rencontres que BCD souhaite favoriser avec le projet bazhvalan (en breton) ou baçadou (en gallo).

Il est plus formateur d’apprendre des contes lors d’une veillée ou des savoirs sur les plantes en balade que lors d’un cours magistral en amphi !

La rencontre avec une personne bretonnante ou gallésante de naissance est d’une incroyable richesse. La langue devient le média, ou est porteuse, d’une culture, d’une histoire, d’anecdotes, auxquelles nous n’aurions accès autrement que par les livres. Nous nous imprégnons ainsi de tout un savoir, d’une vision du monde, en même temps que nous sommes confrontés à la musicalité de la langue, à des tournures propres à un terroir ou à une personne.

Il n’est pas si facile pour des nouveaux apprenants, bien souvent de jeunes citadins, d’aller à la rencontre de locuteurs natifs qui, soit dit en passant, sont souvent âgés et vivent principalement en milieu rural. La rencontre semble compliquée d’autant que ces deux univers ont bien souvent des codes sociaux différents et ont donc des difficultés à se comprendre. C’est pour briser les différences et pour rapprocher ces deux mondes que BCD est partie à la rencontre de personnes aptes à jouer le rôle de bazhvalan ou de baçadou, c’est-à-dire d’intermédiaire.

BCD/Sevenadurioù Breizh a missionné Lena Catalan-Marcos dans l’identification de ces passeurs en s’appuyant sur de multiples associations et personnalités réparties sur le territoire, telles les Ti ar Vro, les écoles de musique… Elle en a recensé plus d’une centaine qui se sont engagés à accueillir un jeune apprenant pour aller avec lui chez une personne ressource de son propre réseau.

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BCD/Sevenadurioù publie les fruits de ces recherches sur une carte interactive, qui sera régulièrement mise à jour. Cette carte fournira les adresses des personnes identifiées comme « Bazhvalan » ou « Baçadou » sur le : http://bcd.bzh/bazhvalan/.

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Inauguration de la Mézon du Cârouj

Nombreux étaient les élus, bénévoles et amis de La Jaupitre le vendredi 22 mai à Monterfil pour l’inauguration de la « Mézon du Cârouj » (Maison du Carrefour en gallo), qui a mis près de dix ans à sortir de terre.

C’est La Jaupitre, association de promotion des sports et jeux traditionnels de Bretagne, qui est à l’origine du projet. Au carrefour des jeux traditionnels, cette maison veut être un lieu de rencontre pour tous les joueurs. Présentée comme un véritable parc de loisirs, elle est ouverte à tous les publics à partir de 6 ans et accessible pour les personnes à mobilité réduite. Elle sera bientôt enrichie d’un circuit d’interprétation des sports et jeux traditionnels.

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Ce parc de loisirs est ouvert toute l’année les mercredis, samedis et dimanches de 13 heures à 18 heures, et tous les jours sauf le lundi pendant les vacances, de 10 heures à 19 heures. Le prix d’entrée est fixé à 7 € pour les plus de 18 ans et 4 € pour les moins de 18 ans. Un tarif familial est également proposé à 18 € pour 4 personnes. Vous pouvez bien entendu retrouver tous ces renseignements sur le site www.carouj.bzh.

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Interview de Dominique Ferré pour l’émission « Sevenadurioù » :

Le Parc naturel régional du golfe du Morbihan est né

Le Parc naturel régional du golfe du Morbihan, 50e du genre en France, est officiellement créé, suite à la parution du décret ministériel au JO, le 2 octobre dernier. Très attendu, ce classement couronne une démarche de concertation conduite depuis plus de quinze ans par la Région Bretagne, en étroite collaboration avec le Syndicat intercommunal d’Aménagement du golfe du Morbihan (SIAGM) et l’ensemble des partenaires institutionnels, socioprofessionnels et associatifs. La Charte du Parc, dont la qualité a été reconnue par l’ensemble des collectivités concernées, propose un projet ambitieux de développement durable du territoire pour les douze années à venir.

Un Parc aux richesses patrimoniales exceptionnelles

Situé sur la façade sud du département du Morbihan, le Parc naturel comprend 64 100 hectares terrestres, autour d’un espace maritime constitué par le Golfe, petite mer intérieure reliée par un goulet à l’océan et par une frange littorale atlantique. Le périmètre regroupe environ 161 000 habitants, en prenant en compte la ville centre, Vannes. Au-delà des découpages administratifs, ce territoire correspond à l’ensemble complexe d’îles, d’îlots et d’espace maritime que forme le Golfe, ainsi qu’à la quasi-totalité de son bassin versant.

Véritable concentré de paysages, le golfe du Morbihan offre une mosaïque de milieux d’un intérêt écologique majeur. Il est également d’une richesse patrimoniale exceptionnelle. Patrimoine naturel, ethnologique, archéologique, architectural et culturel : ses atouts en font un espace convoité dont les équilibres sont fragiles et menacés par les différentes pressions qui s’y exercent.

La création d’un Parc naturel régional répond à la nécessité de protéger et valoriser ce territoire dont il faut préserver l’équilibre. C’est dans cette optique que la Charte du Parc a été adoptée par le Conseil régional, maître d’ouvrage du projet, le Conseil général du Morbihan, 6 intercommunalités et 30 communes du périmètre d’étude (sur 38). Cette « feuille de route » s’articule autour de 3 axes :

– Faire des patrimoines un atout pour le Golfe : préserver et valoriser les patrimoines naturels, la faune et la flore, mais aussi la qualité des paysages, de l’eau et le patrimoine culturel du territoire.

– Assurer un développement durable et solidaire du Golfe, tout en respectant une gestion économe de l’espace.

– Mettre l’Homme au cœur du projet de territoire : privilégier un développement économique respectueux des équilibres, sensibiliser et éduquer le public à l’environnement et au territoire, notamment à l’aide de partenariats.

L’aboutissement de quinze ans de concertation

Le classement en PNR marque la consécration d’un projet initié en 1999, et soutenu sans relâche par la Région depuis cette date. Dès l’origine, la collectivité confie l’élaboration de la Charte au SIAGM, qui regroupe l’ensemble des communes autour de l’entité Golfe. Le SIAGM devient alors une structure de projet fédératrice en matière d’aménagement et de préservation du territoire.

Le PNR du golfe du Morbihan rejoint un réseau qui compte désormais 50 Parcs et recouvre 7,8 millions d’hectares, soit environ 15 % de la superficie du territoire français, constituant ainsi la première infrastructure écologique française.

Les Actes des Rencontres PCI de Brest 2012 sont désormais disponibles !

Les associations Bretagne Culture Diversité et Dastum sont heureuses de vous annoncer la publication des Actes des Rencontres internationales du patrimoine culturel immatériel en Bretagne. Ces Rencontres étaient organisées dans le cadre du festival NoBorder02 au Quartz, scène nationale, en décembre 2012.

Cette publication est l’occasion pour Bretagne Culture Diversité d’inaugurer une collection d’ouvrages qui rassemblera des travaux liés au patrimoine culturel immatériel et/ou à la diversité culturelle.

Témoins de la richesse et de la variété des recherches et des actions menées sur le PCI en Bretagne, en France et dans le monde, ces Actes réunissent les textes des communications et interventions présentées au cours de ces journées, avec la volonté affirmée de faire se côtoyer et se rencontrer recherche universitaire et action culturelle.

Vous retrouverez, dans cet ouvrage, les interventions de :

Matthieu Banvillet ; Jean-Claude Carpanin Marimoutou ; Michel Colleu ; Félix Cotellon ; Johanni Curtet ; Mathilde Doyen ; François Erlenbach ; Pierre Fénard ; Laurent-Sébastien Fournier ; Antoine Gauthier ; Ronan Guéblez ; Patricia Heiniger-Casteret ; Christian Hottin ; Chérif Khaznadar ; Yann-Fañch Kemener ; Anne-Marie Kervern ; Jean-Michel Le Boulanger ; Max Leguem ; Clémentine Le Moigne ; Léna Le Roux ; Peggy Liaigre ; Jean-Michel Lucas ; Erik Marchand ; Patrice Meyer-Bisch ; Jean-Pierre Nicolas ; Annie Pivette ; Jean-Claude Quentel ; Charles Quimbert ; André Ricros ; Marion Rochard ; Pierre Schmit ; Nomindari Shagdarsuren.

L’ouvrage est diffusé par la Coop Breizh et disponible en librairie.

Il est également possible de la commander auprès de BCD/Sevenadurioù et Dastum.

Format : 210×135 mm

Prix public : 12 €

272 pages (noir et blanc et couleur)

Bécédia – Un monde de Carnavals le 18 avril dernier à Nantes

Le vendredi 18 avril dernier, quelques jours après le Carnaval de Nantes, Bécédia, l’université populaire itinérante mise en place par Bretagne Culture Diversité faisait escale à la maison de quartier de l’île de Nantes afin de se consacrer au carnaval, son histoire, sa diversité… ici et ailleurs…

Il existe une multiplicité de carnavals en France et dans le monde, aux couleurs et aux formes variables d’un défilé à un autre. Qui sont ceux qui font le carnaval ? Quels sont les enjeux liés à la transmission des savoir-faire carnavaliers ? Commet assurer l’avenir de ces pratiques festives, véritable élément de notre patrimoine culturel immatériel ? Autant de questions en attentes de réponses lors de la rencontre organisée à Nantes. Pour cela BCD/Sevenadurioù avait réuni pour l’occasion des spécialistes passionnés et acteurs du Carnaval :

Nathalie Gauthard, ethnoscénologue, maître de conférences à Nice et présidente de la Société française d’ethnoscénologie, a débuté la session en abordant la question des pratiques carnavalesques, mascarades, fêtes processionnelles… Elle a notamment défini ce que l’on entend par « carnaval », en reprenant une citation Goethe « Le carnaval est une fête populaire qui, à vrai dire, n’est pas donnée au peuple mais que le peuple se donne à lui-même. »

Blodwenn Mauffret, docteure en études théâtrales, s’est ensuite intéressée à la transmission des différents types de savoirs liés au carnaval en les distinguant en trois catégories : les « savoirs imaginaires », de l’ordre du récit, qui apportent la définition de la fête mais aussi les croyances et les mythes qui y sont liés ; on trouve ensuite les « savoir-faire » qui sont tout simplement liés aux techniques que l’on apprend et qui permettent de construire physiquement le carnaval (ex : masques, chars…) et enfin les « savoirs-corps » qui définissent les différentes émotions que l’on ressent lors de la pratique du carnaval (danse, transe…).

Après avoir posé les bases théoriques autour du carnaval, Bécédia avait invité des acteurs de ces rassemblements festifs.

Daniel Dupouet, tout d’abord, est venu avec son expérience de près de 50 années de carnavalier. Il est passé maître dans l’art de la fabrication des grosses têtes qui défilent à Nantes à la mi-carême. Il a évoqué son parcours de carnavalier, nous a présenté son savoir-faire et son engagement au sein du carnaval nantais. Il a conclu son intervention en s’interrogeant sur l’avenir, évoquant le peu d’intérêt des jeunes pour la confection des grosses têtes, leur préférance allant aux chars.

Enfin, Carole Tymen a traversé la Bretagne pour nous parler de ce qui se passe chez les « penn sardin ». Qu’est-ce que les Gras de Douarnenez ? Que s’y passe-t-il ? Comment faire face aux différents enjeux liés à la pérennité du carnaval ? Nous avons eu le plaisir de partager son expérience de carnavalière douarneniste devenue aujourd’hui organisatrice de l’événement.

Une plaquette sur le patrimoine culturel immatériel est désormais disponible

Le collectif « Patrimoine Culturel Immatériel en Bretagne », réunissant un grand nombre d’associations et de fédérations qui travaillent à la sauvegarde du patrimoine breton et animé par Bretagne Culture Diversité, a travaillé à la composition d’une plaquette expliquant ce qu’est le patrimoine culturel immatériel en l’illustrant avec des exemples bretons.

Qu’est-ce que le PCI, dans quel esprit est née la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel, quelles sont les actions menées en Bretagne, qu’est-ce qu’un inventaire… La plaquette apporte toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension de ce qui entoure le PCI.

Si vous souhaitez la diffuser, n’hésitez pas à nous en demander par mail : contact@bcdiv.org ou par téléphone : 02 97 35 48 77.

Vous pouvez également la télécharger simplement.

Revue Musées et collections publiques de France : parution d’un n° spécial « Oralité et musées, valoriser la mémoire orale collective »

En mars 2013, l’Association Générale des Conservateurs des Collections Publiques de France (AGCCPF) et l’Office du Patrimoine Culturel Immatériel (OPCI) co-organisaient une rencontre à Trélazé (49), pour partager des expériences autour de la prise en compte de l’oralité dans les musées, écomusées et autres institutions publiques.

Ce 268e numéro de la belle revue qui constitue aujourd’hui une référence de l’actualité professionnelle des musées propose ici l’intégralité des communications présentées.

Nous assistons depuis une décennie à un bouillonnement d’initiatives autour d’une problématique jusqu’alors peu prise en compte : la culture orale a-t-elle sa place dans les établissements qui valorisent la culture ? Les Actes de la rencontre initiée par l’OPCI abordent cette question à travers une diversité d’expériences, réunies sous trois grandes rubriques : « Quand la parole vient aux objets », « Valoriser de nouveaux types de patrimoines », « Des outils numériques qui deviennent un nouvel espace muséographique ».

Au fil des communications on découvre les solutions nouvelles proposées par des musées : musée de l’Histoire de l’immigration à Paris, le Musée de l’île d’Oléron, la Communauté de communes du Marais de Monts pour l’Écomusée du Marais vendéen Le Daviaud, le musée des Arts et Métiers/CNAM à Paris, le musée des Confluences à Lyon, le Musée des techniques faïencières à Sarreguemines, musée d’Histoire de Nantes, Historial de la Vendée, mais aussi par desservices de communautés publiques régionales  : Service patrimoine de la Région des Pays de la Loire, Service patrimoine de la Ville de Concarneau, Ville de Blain, Ville de Trélazé, enfin, à travers le regard de chercheurs impliqués dans des démarches de valorisation de ce type de patrimoine : Catherine Cuenca, pour la mission PATSTEC de l’Université de Nantes, Yann Leborgne pour l’OPCI, Gérôme Guibert, de la Sorbonne, pour le CIM.

Ce riche et copieux dossier est disponible auprès de l’AGCCPF, 6 avenue. Mahatma Gandhi – 75116 Paris, tél. 01 44 17 60 60. Prix du numéro : 25 €, port compris.

Les journées Oralité et Musées s’inscrivent dans le cycle de rencontres initié par l’OPCI pour échanger autour de la collecte, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel.

Prochains rendez-vous :

Mémoires en chantier – Mémoires des ports, du 3 au 5 octobre 2014 (coorganisé avec la Ville de Concarneau).

Mémoires entrelacées : quatre journées marquant les cinq ans de l’OPCI, à Nantes, du 22 au 25 octobre 2014 (en partenariat avec Les Anneaux de la Mémoire et Mémoires de l’Outre-Mer).

Renseignements et inscriptions : Michel Colleu – OPCI, 29 rue Yann d’Argent, Douarnenez,  06 34 96 03 13 – contact@opci-asso.fr – www.opci-asso.fr

Les inventaires du patrimoine culturel immatériel en Bretagne

Bretagne Culture Diversité a pour mission la réalisation d’un inventaire permanent du patrimoine culturel immatériel (PCI) sur le territoire de la Bretagne historique. Les inventaires constituent une mesure de sauvegarde en soi et apparaissent comme une condition préalable aux autres mesures de sauvegarde envisageables ainsi qu’aux projets de valorisation, de diffusion et de transmission des éléments culturels.

En Bretagne, nombre d’inventaires ont déjà été menés sur le territoire. La prise en compte du PCI et l’appropriation de la convention de 2003 sont venus impulser une nouvelle dynamique régionale, dynamique dans laquelle la mission d’inventaire de BCD s’inscrit pleinement. Savoir-faire liés à la vannerie, connaissances du milieu maritime, expressions du patrimoine oral musical, pratiques vocales, et bien d’autres éléments du patrimoine immatériel sont au cœur de ces inventaires.

Les inventaires en Bretagne :